Lors de notre dernier séjour à Marrakech (lire l’article), nous avons fait une jolie escapade de 24h dans la charmante citée d’Essaouira à seulement 2h30 de route (180km).
Essaouira nous a enchantés tant par son ambiance que par l’accueil de ses habitants.
La température y est presque constante tout au long de l’année, elle ne varie que de 16 à 27 degrés.
À l’entrée de la ville, les portes du rempart vous invitent à investir la médina. Ici pas de murs rouges mais des maisons blanches et des portes et volets bleus qui rappellent la cité balnéaire française de Saint-Malo. Notre guide nous explique que ce fut le même architecte qui dessina les deux villes.
On visite le port, son activité intense, les échoppes vendant la pêche du jour et les mouettes qui dansent, virevoltant bruyamment au-dessus de toute cette activité.
Le phare, qui est une réplique moins majestueuse de celui de Belem au Portugal (lire l’article), est une trace du passage des explorateurs portugaises.
La médina, ses artisans chaleureux et souriants qui proposent à prix raisonnable de très jolies choses. Il est très intéressant d’y faire son shopping, les prix sont beaucoup moins élevés qu’à Marrakech.
On ne fera que passer rapidement par la plage.
Où manger à Essaouira ?
La petite perle d’Essaouira
Notre guide nous fait découvrir cette agréable adresse en plein cœur de la médina. Elle est visitée par de nombreux touristes et propose des spécialités marocaines. Il nous explique que la qualité y est constante depuis 2006. Sur commande, il est possible de déguster une délicieuse friture de poissons que je vous conseille vivement !
2, Rue El Hajalli 44000 Essaouira
Au mega loft
Quelle belle surprise que la découverte de cette jolie adresse ! Entre tradition et modernité, les plats parfumés se dégustent en musique dans un cadre où l’artisanat est exposé de manière décalée.
Où prendre un verre à Essaouira ?
Au Taro !
On n’imaginait pas qu’un tel endroit pouvait se cacher dans la médina ! Une vue magnifique sur la mer, un groupe de musique traditionnelle et du bon vin marocain ! Et oui, le Maroc est producteur de ce doux nectar. On s’est laissé tenté par un Sahari gris très agréable.
Alors go sur ce rooftop très trendy !
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Sur la place aux grains
Une jolie place pavée où plusieurs gargottes se côtoient. Les terrasses y sont ensoleillées et les prix sont tout doux, que demander de plus ! Peut-être avoir la chance que les musiciens s’y arrêtent 😉
Où dormir ?
C’est au Riad Dar Nor que nous avons déposé nos valises pour une nuit. Malgré nos nombreux séjours au Maroc, nous n’avions jamais dormi dans un ‘vrai’ Riad.
Je dois avouer que je n’ai pas eu très chaud et que j’ai trouvé l’endroit très humide … Mais l’accueil d’Akim et le petit déjeuner au soleil sur le toit au matin étaient eux plus que parfaits !
Sur la route vers Essaouira
On rencontre de nombreux oliviers, classiques, magnifiques par leur envergure et leur côté majestueux (3 ans pour commencer la première récolte et 5 ans pour être au top, ils peuvent vivre indéfiniment) et puis des oliviers hybrides qui sont collés les uns aux autres et qui fournissent une récole dès la première année mais ne produisent que pendant 15 ans.
Les olives vertes donnent moins que les olives noires. Une plus grande quantité mais moins de goût.
Dans cette région du Sud-Ouest du Maroc, on trouve également de nombreux arganiers. Ces grands arbres épineux donnent des fèves qui sont traitées par des coopératives de femmes rurales.
De nombreuses coopératives d’Argan sont à visiter sur la route. Comment trier les vrais des fausses? Aucune idée… Notre chauffeur nous arrête chez Tiguemine qui, paraît-il, est une vrai coopérative tout comme Marjana. Très difficile de voir la différence…
Sur la route quelques chèvres trônent sur des arganiers… L’arbre étant épineux, les chèvres s’occuperaient de la récolte en mangeant les fruits et en crachant les noyaux…
Aujourd’hui la récolte se fait toujours à la main, en juillet et août, quand le fruit est mûr et qu’il tombe de l’arbre. Chaque arbre donne ente 30 et 50 kg de fruits.
Après une visite des installations, un passage à la boutique propose quelques produits alimentaires et cosmétiques.
- Casser et décortiquer le fruit
- Trier les amandes et les moudre. Les amandes seront torréfiées pour les produits alimentaires.
- Passer au moulin pour en extraire l’huile.
L’adresse improbable Chez Saïd
Sur le retour, nous nous sommes arrêtés pour luncher chez Saïd sur la route à un carrefour en plein milieu de la campagne au km 17
Ici on ne sert que sur commande et nous n’y avons croisé aucun touriste. Du local en pleine campagne.
Notre guide a, par précaution, essuyé discrètement nos assiettes et couverts et ne nous a pas servi le petit lait accompagnant les plats. Les estomacs marocains ne sont parait-il pas les mêmes que les européens 😉
Notre guide, c’était Khalid Zarhloul. C’est la deuxième fois que nous avons fait appel à ses services et nous avons à nouveau été enchantés. Un musulman très light, fan de la ville de Mons, non avare de partager ses connaissances et ses bonnes adresses… Envie d’une virée hors des sentiers battus en toute sécurité ?
Contactez-le et n’hésitez pas à lui dire que vous venez la part de Sophie la bruxelloise 😉
30 litres d huile par kilo d olive….mort de rire
trop fort ses arabes…. !