Découverte de Morzine en Haute Savoie
- Rencontre gourmande avec Claude, une Morzinoise qui me dévoile 3 recettes tradition
- Un peu d’histoire morzinoise racontée par Claude Baud Pochon, Morzinois depuis toujours
- Découverte de la marche nordique
- Rencontre avec Thierry Thorrens, auteur culinaire
Rencontre gourmande avec Claude, une Morzinoise qui me dévoile 3 recettes tradition
Un moment exclusif où Claude, ancienne hôtelière, m’ouvre les portes de son magnifique chalet et partage avec moi, avec vous, ses recettes tradition autour d’une tasse de café dans sa cuisine parfumée d’odeur de brioche encore chaude.
Les rissoles : chausson aux pommes
Claude conseille d’en préparer en grande quantité et de les congeler.
Pâte feuilletée :
- 1 kg de beurre non pasteurisé
- 1 kg de farine T55
- 1 c à s de gros sel
- 200 ml d’eau tiède
Mélangez la farine avec la moitié du beurre.
Ajoutez le gros sel et l’eau.
Ajoutez 1/3 du beurre en petit morceaux. Mélangez. Ajoutez le reste du beurre.
Etalez sur le plan de travail afin d’obtenir un carré de 40*40 cm.
Pliez et laissez reposer ½ heure au frigo.
Recommencez l’opération 3 fois.
Pour la compote de pommes :
- 2/3 de pommes
- 1/3 de poires
- Raisins secs
- Pruneaux dénoyautés en petits morceaux
Faites cuire le tout à feu doux. Ajoutez un filet d’eau si nécessaire.
Réservez.
Détaillez des ronds dans la pâte, déposez une cuillère de compote. Refermez la rissole et badigeonnez d’un œuf battu avec un peu de lait avant d’enfournez à 190° pendant 10-15 minutes.
La brioche
- 1 kg de farine
- 4 ou 6 œufs
- 60 g de levure fraiche
- 200 ml de lait
- 1 c à s de gros sel
- 150 g de beurre
- 150 gr de sucre + du sucre pour le décor.
- Le zeste d’un citron finement haché
- Un mélange d’œuf et de lait pour badigeonner.
Mélangez la farine, les œufs et le sel. Ajoutez 150 g de sucre.
Mélangez le lait avec la levure.
Ajoutez le lait petit à petit ainsi que le zeste de citron.
La pâte doit être légèrement élastique. Faites monter la pâte durant 1h30 dans un four à 80°.
Confectionnez une tresse avec la pâte et faites une 2e levée, également à 80°, pendant 20 minutes.
Badigeonnez du mélange œuf et lait et enfournez pendant 30 minutes à 180° .
A la sortie du four, vaporisez d’eau et décorez avec un peu de sucre fin.
Astuce : congelez des morceaux de brioche qui feront des heureux au goûter
La fondue
- 1 gousse d’ail
- 10 cl de vin blanc
- 1 pincée de bicarbonate
- 1/3 de comté râpé
- 1/3 de gruyère Suisse
- 1/3 de beaufort
- Sel et poivre du moulin
- 1 c à c bombée de moutarde
- 1 c à c bombée de champignons séchés en poudre
Faites chauffer le vin. A l’aide d’une allumette, brûlez l’alcool, cela rend la fondue plus digeste.
Ajoutez les fromages.
Au moment où le fromage commence à fondre, ajoutez le bicarbonate.
Ajoutez la moutarde et la poudre de champignons séchés.
Servez-la avec des charcuteries, de la salade et du pain.
Tout à la fin, sur la religieuse, ajoutez un petit verre de Kirch.
Un peu d’histoire morzinoise racontée par Claude Baud Pochon, Morzinois depuis toujours
Monsieur Pierre Baud Pochon, mon interlocuteur, est le père du jeune et talentueux chef de l’atelier Alexandre Baud Pochon (lire l’article).
À plusieurs reprises sur la journée, j’ai lu ou entendu le nom Baud. Celui-ci est-il courant dans la région? Est-il vrai que la moitié de l’annuaire est constituéde Baud?
Ce que je vais vous raconter, je l’ai moi-même découvert dans le bureau du maire au milieu des années 40. Le maire était un Baud et il y avait un arbre généalogique qui remontait jusqu’au 11e siècle !
À l’époque, on construisait l’abbaye d’Aulps. 3 tailleurs de pierres étaient venus dans la région pour leur savoir-faire, tous 3 venaient du village de Baud en Bretagne.
Les gens de la vallée les appelaient les Baud.
Pour les remercier de leur travail, ils ont reçu des terres à exploiter et sont donc restés dans la région.
Nadine de l’office du tourisme explique qu’il est très difficile pour les non morzinois de s’y retrouver avec tous ces ‘Baud’ surtout qu’ils ont tous un surnom. Entre eux, ils s’appellent François de la goutte (car il possède un alambic), Jean cola (fils de Nicolas), Marcel au fanfet,…
L’essor de la région date de l’après-guerre?
Pour les sports d’hiver, oui, mais avant la guerre 40-45, la station était surtout connue en été. Beaucoup de personnes asthmatiques étaient envoyées en montagne, en altitude, pour séjourner en cures, pour prendre le bon air.
La région était-elle très agricole ?
70% de la population travaillait dans les carrières ou dans les fermes.
30 % dans les commerces.
La ville est séparée en deux par la Dranse, une rive droite et une rive gauche. Il y a très longtemps, on parlait des rats rouges pour la rive agricole et des rats blancs pour la rive commerciale. Les deux se querelleraient et les mariages entre un rouge et un blanc était très rare, voire impossible.
L’essor du tourisme d’hiver est venu après la 2 e guerre mondiale avec la création d’une école de ski.
La première remontée mécanique date de 1934.
De là est venu un renversement de situation = 90% commerces et plus que 10% ferme et 1 carrière exploitée par un ardoisier.
Découverte de la marche nordique
La montagne se prête à une foule d’activités sportives. Ne skiant pas, lorsque l’on m’a proposé de découvrir la marche nordique, je me suis emballée !
La découverte a consisté en une explication brève du matériel, de la différence qui existe entre ‘marche nordique’ et ‘marche avec bâtons’. Nous avons passé en revue les techniques de base, comme la position des mains, le maintien, la posture, …
S’ensuit une balade d’une heure en forêt accompagné d’un guide qui s’est gentiment prêté au jeu des questions/réponses devant la caméra 🙂
Rencontre avec Thierry Thorrens, auteur culinaire
Rencontre avec Thierry cuisinier, artiste, écrivain, sculpteur, créateur d’événements,… et j’en oublie certainement !
C’est dans son bar à vin, ‘Coup de Cœur’, qui se trouve juste en face de son restaurant ‘la Chamade’ (lire l’article) et autour d’un café (il n’était pas encore l’heure de prendre l’apéro), que me fut donnée l’occasion de rencontrer ce personnage haut en couleur. Thierry bouillonne d’idées. La preuve en est qu’il est l’auteur de 7 ouvrages culinaires !
Ces sculptures décorent l’endroit. Ici on compte plus de 200 références de vin à la carte et 40 whiskies. C’est l’endroit idéal pour manger un petit bout sur le pouce comme une pizza.
Dans ses livres comme dans ses restaurants, il prône la traçabilité des produits et un comportement éco-responsable. Par exemple, il n’utilise plus de lait en brique mais va se fournir directement chez le dernier producteur de lait de Morzine. Dans toutes ses démarches, il favorise le circuit court.
Février 2015
cettte. Belle. Ville. Jetais. En. 85.et.86.je.suis.du.MAROC…..saidbenfateh62@gmail.com